La vaccination à Alfortville


Le Bureau municipal d’hygiene et le dispensaire

Les deux principaux acteurs de la mise en oeuvre de la politique de santé à Alfortville

La loi du 15 février 1902, relative à la protection générale de la santé publique, oblige les communes de plus de 20 000 habitants à créer des bureaux municipaux d’hygiène pour lutter contre les maladies infectieuses et épidémiques et ainsi contribuer à l’assainissement des villes.


Le Bureau municipal d’hygiène (BMH) d’Alfortville est créé par un arrêté du Maire en date du 18 mai 1923...

...Il a pour attributions : les mesures sanitaires concernant les individus, les immeubles et la voie publique, le service médical de l’état-civil, l’hygiène de l’enfance, l’hygiène scolaire et alimentaire et la surveillance des établissements classés.


Un an après la création du Bureau municipal d’hygiène, le nouveau dispensaire municipal ouvre ses portes, rue Amélie (aujourd’hui rue Jules Guesde). Les anciens locaux de la rue des Coquelicots (actuelle rue Jules Cuillerier) inaugurés en 1909 par Jean Jaurès étaient en effet devenus trop exigus.


Le dispensaire s’applique dès lors à offrir des soins tant généralistes que spécialistes aux Alfortvillais.


Il propose des consultations pour les nourrissons, des consultations de chirurgie, deRetour ligne automatique
gynécologie, s’équipe en matériel de radiologie.


1959, la suppression des bains douches permet son agrandissement.


2002, le Centre de Santé rénové et modernisé ouvre ses portes.


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Règlement sanitaire Afin de protéger la santé publique, le maire détermine dans le règlement sanitaire des prescriptions en matière d’hygiène et de salubrité publique. À Alfortville, le premier règlement sanitaire est publié en 1906.

Photo fillette
Au dispensaire municipal, une fillette reçoit des soins (années 1950).


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Carnet et fiche individuelle de vaccination (années 1950)


Dispensaire municipal